Grèves des médecins généralistes… retour sur images.

Cher.e.s collègues vous trouverez ci-joint un tire à part de notre bulletin bimensuel.

La grève des médecins généralistses. Retour sur images

Ce bulletin explique à quel point les revendications des internes, des médecins libéraux, des hospitaliers et des syndicats qui défendent le droit à la retraite sont liées.

Vous y trouverez une argumentation originale et précise expliquant les prises de position du syndicat.

En ce jour de manifestation massive nous vous souhaitons bonne réception et bonne lecture,

Contact docteur Cyrille Venet 06 68 02 80 73

#desbrasdeslits

Paris le 26 janvier 2023

#desbrasdeslits

Les médecins urgentistes de Metz –Thionville nous racontent : 2 morts par jour en salle d’attente des urgences, le nombre de passages aux urgences reste sensiblement le même mais actuellement 40% des malades qui sont accueillis nécessitent une hospitalisation. « Pas de lits disponibles, l’urgentiste commence sa journée avec 70 malades sur le plateau des urgences. Il n’y a pas d’AS pour donner à boire ou donner le bassin aux malades qui attendent sur des brancards pendant des heures. Tous les jours les temps d’attente sont de 24h voire 36h. »

Des bras, des lits pour nos patients, c’est tellement plus urgent qu’une réforme des retraites. Les professions de la santé sont désormais désertées tant le quotidien professionnel est insupportable même aux plus vaillants, tant les conditions d’exercice sont indécentes. Les professionnels attendent qu’on leur permette maintenant de travailler, d’accueillir dignement et en sécurité les patients.

Les professionnels n’attendent pas pour rester ou revenir à l’hôpital qu’on allonge leur temps de cotisation ou l’âge légal de départ. Que fait le gouvernement pour l’hôpital ? Des bras, des lits, n’est-ce pas plus urgent que de s’en prendre à nos retraites ?

A Grenoble 250 médecins et médecins en formation ont signé un appel à la grève sur le mots d’ordre : « des bras des lits ». Un pôle de résistance est à construire partout en France comme en Lorraine ou à Grenoble, donc nos collègues autour du syndicat pour la défense de l’hôpital public.

Adhérer au syndicat, c’est mener les discussions de fond, réfléchir à plusieurs sur nos bases communes, se mettre d’accord sur des positions qui peuvent être discutées, remises en cause par la discussion démocratique, pour affiner et préciser au maximum les revendications.

C’est aussi pour se protéger, ne pas rester seuls, car de nombreux praticiens sont attaqués dans leurs possibilités d’exercice et leurs prérogatives statutaires. Les directeurs d’ARS s’en occupent parfois eux même pour faciliter tel ou tel projet de restructuration, allant jusqu’à faire régner l’arbitraire comme à Metz ou à Vienne dernièrement.

Contact pour le bureau national, Dr Cyrille Venet,06 68 02 80 73

 Version PDF

Communiqué intersyndical national

La puissante mobilisation du 19 janvier oblige au retrait de la réforme des retraites projetée par le gouvernement.

Comment renforcer et inscrire dans la durée cette mobilisation massive ?

Lire le communiqué : Communiqué_intersyndical_national_19_janvier_2023

 

Retrait du projet de loi d’allongement de la durée de cotisation et de recul de l’âge légal Grève à partir du 19 Janvier !

Retrait du projet de loi d’allongement de la durée de cotisation et de recul de l’âge légal

Grève à partir du 19 Janvier !

Le SNMH FO appelle tous les pharmaciens, médecins, chirurgiens, odontologistes, internes, étudiants hospitaliers à se déclarer en grève à partir du 19 janvier, à organiser réunions et assemblées pour faire entendre les revendications particulières des hospitaliers (des bras et des lits) dans le mouvement général pour la préservation de notre protection sociale donc pour le retrait du projet de Contre-Réforme des retraites.

Le préavis de grève illimité (opérant depuis le 10 janvier) de la Fédération des Services Publics et de santé FO couvre tous les personnels médicaux et non médicaux qui souhaitent se mettre en grève.

 

Cette contre-réforme prévoit dès le mois de septembre :

- la disparition de la catégorie active pour les infirmièr.e.s, aides soignants et autres paramédicaux. C’est à dire la non reconnaissance de la pénibilité en totale contradiction avec le discours officiel et les aspirations légitimes des personnels et des médecins en lien avec la question de l’ouverture des lits.

- l’allongement de la durée de cotisation et le recul de l’âge légal de départ dès le 1er septembre 2023. Les collègues qui comptaient partir en novembre devront attendre février. C’est insupportable à tous les hospitaliers.

- les hospitalo-universitaires, MCU-PH et PU-PH n’auront toujours pas de retraite sur leur carrière hospitalière.

Cette réforme impacte particulièrement les collègues ayant eu des interruptions de carrières. Les femmes seront 3 fois plus impactées que les hommes. Le SNMH FO réclame l’égalité de traitement entre les hommes et les femmes et la prise en compte de la situation des collègues femmes pénalisées comme femmes et mères.

Au cours des vœux aux soignants du 6 janvier, en s’attaquant encore et toujours aux médecins et aux personnels, l’intention du gouvernement est clairement réaffirmée : continuer à fermer des lits et des structures. Le président de la République a poussé le mépris jusqu’à proposer : « une meilleure coopération entre soignants et paramédicaux » ignorant semble-t-il que c’est la même chose. Il a estimé dans ce même discours que la réorganisation et l’augmentation des cadences (loi d’annualisation dite des 35h) et de notre durée de travail (+2 ans) étaient à l’ordre du jour. Les hospitaliers savent ce que veulent dire ces mots dans la bouche de ces gens qui prétendent nous réorganiser.

 

Il n’est pas habituel pour la plupart des médecins de se mettre en grève encore moins dans le cadre d’actions interprofessionnelles et/ou inter-syndicales nationales.

De nombreux confrères qui n’ont jamais fait grève de leur vie nous annoncent leur intention de se mettre en grève ce jour-là, avec les boulangers, les contrôleurs de la SNCF, les pompiers…et tous ceux qui refusent cette évolution de la société et la destruction de l’accès aux soins pour les malades en particuliers.

 

La médecine est une et indivisible, que son exercice soit public ou privé : tous en grève pour la défense des retraites, de la Sécurité sociale et de l’accès aux soins pour tous de manière égale.

 

Dans toute la France, les médecins sont invités à se rassembler dans les cortèges des hospitaliers en intersyndical ou dans les cortèges FO avec les drapeaux du SNMH FO.

• A Metz, 14h place de la Gare. 
• A Nancy, Assemblée Générale interpro à 12h à la fac de Lettres (salle A033), manifestation à 14h place de la République. 
• A Strasbourg, 14h place du Maréchal de Lattre de Tassigny.
• A Montpellier 11h sur la place Zeus à Antigone.
  
• A Bordeaux 12h Place de la république
  
• A Lyon 11h30 de la manufacture des tabacs
• A Grenoble rassemblement à 10h00 place de la Gare devant le restaurant Marsellus. Assemblée Générale des Hospitaliers 14h
  
• A Paris rassemblement à 14h00 place de la république
  

Le SNMH FO vous tiendra informé(e)s de l’évolution de la situation et se tient prêt à répondre aux questions que cette situation pose.

 

 Version pdf

Vœux 2023 du Bureau National du SNMH FO aux membres du syndicat et aux médecins hospitaliers

Cher(e)s membres du syndicat, cher(e)s ami(e)s du syndicat, cher(e)s collègues.

 

Nous vous adressons nos meilleurs vœux de santé pour vous tous, nos vœux pour résister à la situation de chaos dans laquelle se trouve l’hôpital du fait de politiques destructrices qui se succèdent depuis des années.

Ces politiques nous privent des moyens de soigner comme le voudrait l’état des malades et les moyens des connaissances.

 

Ce jeudi 5 janvier 2023 à Paris une manifestation de plusieurs milliers de médecins libéraux en grève, partie de la place du Panthéon, est arrivée devant le ministère de la Santé.

Cette manifestation a exprimé clairement une volonté de résistance, une volonté de gagner pour pouvoir faire respecter nos prérogatives, celles de soigner les malades dont les droits ne sont pas respectés. La volonté d’unité avec les médecins hospitaliers était très présente.

 

Dans notre communiqué du 30 décembre dernier nous disions :

 

Les collègues de la ville ont raison, mille fois raison de faire grève maintenant.

 

Le SNMH FO pour sa part persistera dans sa volonté de défendre tous nos statuts, nos revendications pour stopper cette spirale de destruction de l’hôpital.

Nous pouvons nous appuyer partout où il y a des mobilisations, des assemblées générales de médecins ou d’intersyndicales sur le préavis de grève fédéral (ci-joint) à partir du 10 janvier.

Ce préavis couvre toutes les catégories de personnels médicaux et non médicaux, y compris les étudiants hospitaliers.

 

Le SNMH FO  vous appelle à le rejoindre, à engager les discussions préparant l’action unie pour la défense de la médecine hospitalière.

Que l’année 2023 soit celle des résistances et des combats couronnés de succès.

Le SNMH FO saura y prendre toute sa place. Il saura aussi défendre la médecine une et indivisible avec nos confrères libéraux.

 

Lyon, le 6 janvier 2023

 

Le bureau national, Contact 0668028073

 Préavis de grève fédéral à partir du 10 janvier

Communiqué du 30 décembre