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Sans plus attendre, sortir de la mortelle impasse

Posté par snmh-fo le 30 décembre 2022

Vendredi 30 décembre 2022
Sans attendre plus longtemps, des mesures concrètes doivent être prises pour commencer à sortir de la mortelle impasse dans
laquelle nous entraine ce gouvernement.
On pourrait par exemple :
-admettre en deuxième année de médecine tous les étudiants qui ont la moyenne aux épreuves au lieu de verrouiller l’accès aux études
de médecine avec Parcoursup et le numérus apertus/clausus conduisant des centaines de jeunes à partir à l’étranger pour se former ou
à renoncer dramatiquement à leur vocation.
-revaloriser le salaire de nuit et week-end en garde et astreintes quel que soit le statut
-rendre les 4 ans d’avancement pour les PH nommés avant septembre 2020.
-revaloriser le salaire de 12% pour le personnel de la Fonction Publique Hospitalière au lieu de proposer des consultations IPA à 53
euros.
-revaloriser la rémunération des consultations médicales en ville.
-satisfaire les revendications des internes en particulier sur le nombre d’années d’internat et la protection de leur exercice particulier.
-titulariser des médecins à diplôme étranger qui ont la moyenne aux épreuves d’équivalence.
-établir un plan concret de formation et de recrutement de médecins actuellement affectés à des tâches administratives, ainsi que la
réintégration des suspendus.
-un programme de réouverture de lits, de blocs, de laboratoires, de plages de radiologie publique, de recrutement des personnels admi-
nistratifs et logistique appuyé sur la revalorisation salariale et une sécurisation des agents hospitaliers avec plan de formations permet-
tant de ré-ouvrir des lits et un plan de titularisation et nomination des personnels dans un service.
-un plan de recrutement de 200 000 agents dans les EHPAD et les services de soins de suite qui permettrait de commencer à régler les
problèmes de soins dans ces structures conformément aux revendications des personnels et de la fédération des services publics et de
santé. Les personnels existent et peuvent être formés.
-maintien de l’âge légal de départ à la retraite et de la durée de cotisation.

Certaines de ces mesures ne coûtent rien. Elles auraient aux yeux du gouvernement le désavantage de défendre concrètement l’hôpital
public et d’empêcher la fuite des personnels.
On pourrait imaginer un tel plan (à consolider) mais la mécanique des concertations est enclenchée. Le scénario est écrit à l’avance.
Les « concertations » pour la santé sont organisées et aucune mesure concrète n’en sort.
Ni les internes, ni les pédiatres, ni les psychiatres, ni les chirurgiens, ni les services d’urgences, ni les sages-femmes, ni les psycho-
logues, ni les syndicats, tous avec des demandes concrètes et spécifiques, n’ont été entendus depuis 5 ans.
Les grandes concertations de type grand débat, de type conférences citoyennes, conférences pour telle ou telle spécialité, assises,
grenelles… n’ont été que des entreprises cathartiques sans qu’aucune mesure concrète n’en sorte jamais. La volonté politique n’est pas
de sortir l’hôpital de l’impasse, personne ne peut le croire sérieusement.

La porte soi-disant ouverte du ministère est restée fermée à toutes les demandes concrètes des professionnels, aux chefs de services,
aux manifestants du 4 décembre à l’appel de la Mayenne, jusqu’aux familles des internes suicidés…
Pour toutes ces raisons, les collègues de la ville ont raison, mille fois raison de faire grève maintenant. Le SNMH FO pour sa
part appelle tous les médecins hospitaliers, de tous les modes d’exercice à mettre à la discussion la question de la grève et des
moyens d’action pour la satisfaction immédiate des principales revendications.
Organisons-nous !

Version pdf : fichier pdf SNMH-FO communiqué 30 décembre 2022

Publié dans Communiqués Nationaux SNMH-FO | Pas de Commentaire »

APPEL aux médecins, aux internes, aux soignants.

Posté par snmh-fo le 20 décembre 2022

Paris, le 20 122022

 

QUE CONCLURE DEVANT LE REFUS DU PRÉSIDENT MACRON DE RÉPONDRE AUX JUSTES DEMANDES DES PEDIATRES?

Ce refus fait suite à ceux d’Agnès Buzyn, d’Olivier Véran, de François Braun, aux démissions de centaines de chefs de service, aux mobilisations exemplaires des psychiatres et actuellement à cette lettre de plus de 10 000 professionnels de la pédiatrie sans réponse du Président Macron. Il en fut de même des demandes des familles des internes poussés au suicide, qui restèrent devant les portes closes du ministère.

Des mobilisations locales parfois massives, comme en Rhône-Alpes-Auvergne avec l’appui de syndicats de personnels se sont heurtées elles aussi à des refus de satisfaire les justes revendications avancées.

Les réponses faites par les ministres et leurs agents responsables des ARS, les directions d’hôpitaux sont autant d’affront pour l’intelligence et la conscience des médecins et des soignants. Autant d’attaques aux droits des malades.

Autant d’attaques aux statuts des médecins, des personnels, des internes.

Lors de l’épidémie de COVID la politique de destruction, engagée depuis 50 ans avec le numerus clausus et les fermetures programmées de lits, a été poursuivie avec zèle et application.

Le cynisme est aujourd’hui la marque des réponses des responsables, du ministre aux directeurs d’ARS.

« ce n’est pas une question d’argent, ce n’est pas une volonté politique délibérée de fermer, nous voulons bien ouvrir tous les lits nécessaires mais il n’y a plus les personnels.’’

La fuite des personnels se sont eux qui l’organisent depuis des décennies.

Ils vont même encore plus loin:

Le directeur de l’ARS 38, la directrice générale du CHU de Grenoble et le président du conseil de surveillance Eric Piolle ont déclaré récemment à une importante délégation du comité de grève intersyndicale : « nous sommes d’accord pour ouvrir tous les lits que vous voulez, c’est une légende urbaine de dire que nous refusons de le faire ».

Ce cynisme s’accompagne du dénigrement des médecins et des personnels, d’une politique qui organise le chaos et la perte de confiance des patients pour l’hôpital.

Près de 15 000 personnels ont été suspendus au mépris du droit du travail, sans salaire depuis 2 ans, les suspensions des chefs de services contestataires participent de cette déstabilisation.

C’est bien d’acharnement dont il s’agit.

Mais nous prenons acte que l’ARS 38, la direction du CHU et le principal élu local de Grenoble nous assurent vouloir réouvrir des lits dans la prochaine période. Nous jugerons les résultats. Peut-être feront-ils mieux que l’Élysée.

Reprenant les termes de la lettre des hospitaliers de Grenoble nous pensons qu’un changement radical de politique de recrutement est nécessaire : « former, recruter, nommer et rémunérer » en fonction des besoins définis par le terrain et non par de fumeux calculs budgétaires.

Il ne s’agit non pas de refonder le système mais de revenir aux fondamentaux du soin, au respect des droits des soignants et des malades. Ceux définis dans le cadre de la Sécurité sociale qui, jusqu’à preuve du contraire, reste le meilleur moyen de financer les soins et la prévention selon les besoins des malades.

Le SNMH FO entend œuvrer à l’unité d’action des hospitaliers pour la satisfaction des revendications du terrain.

Cette unité n’est-elle pas en train de se dessiner ? En ce qui concerne le refus de la réforme des retraites fomentée par le président Macron, les plus grandes mobilisations ne sont-elles pas en train de s’organiser ? Le SNMH FO se félicite de la prise de position de la Confédération Force ouvrière et de l’appel national intersyndical (documents ci joints) qui se place sur le terrain du front unique pour dire NON à cette contre-réforme.

L’allongement de la durée de cotisation ou de recul de l’âge légal de départ en retraite participent du même objectif que les fermetures de lits et les attaques des droits des malades.

La question du droit aux soins, du libre accès aux médecins et aux services adaptés est liée à la défense du droit à la retraite.

Gagner sur les retraites et gagner pour l’ouverture de lits et le recrutement des personnels sont une seule et même bataille.

Pour les médecins, s’inscrire dans ce combat contre cette réforme des retraites, c’est la poursuite du refus de cette politique de destruction de l’hôpital.

Le SNMH FO vous appelle à rejoindre ses rangs, à participer à la discussion ouverte par cet appel, à faire part de vos réflexions. Nous sollicitons vos contributions écrites, vos témoignages.

 

contact

Dr Cyrille Venet

06 68 02 80 73

Version PDF

Publié dans Communiqués Nationaux SNMH-FO | Pas de Commentaire »

 

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